Marcel

Couchaux

1877-1939

Marcel COUCHAUX : Une fascination pour les travaux des champs

L’ouverture de « l’Académie libre » est pour cette nature indépendante l’occasion de fuir l’enseignement trop « placide » de l’école des Beaux-Arts. Aux séances de plein air succèdent les réunions joyeuses et fécondes de Blainville-Crevon (Seine-Maritime), véritable creuset artistique, où se mèlent peintres, poètes et musiciens. Une effervescence qui s’efface bien-tôt pour faire place à une vie calme et rustique.

Installé avec sa famille à Sommery, village du pays de Bray, Marcel Couchaux devient le chantre de la vie paysanne. Les travaux des champs, le mouvement des laboureurs, les gestes des fermières et l’animation du poulailler sont les sujets simples et vivants dont il peuple ses tableaux. Travaillant le plus souvent au cou-teau, il habille sa toile d’une pâte épaisse aux couleurs somptueuses qu’il « tricote » ensuite au pinceau. D’une facture robuste, son oeuvre s’apparente à ceux qu’il a toujours peints, les hommes de la mer et de la terre normande.